Comment le Syndicat Mixte des Eaux de la Vallée de l’Hérault a-t-il sécurisé ses puits de captage ?

Le Syndicat Mixte des Eaux de la Vallée de l’Hérault assure la gestion et la distribution de l’eau potable dans 20 communes du département de l’Hérault, soit 13 231 abonnés et 23 181 habitants.

Mais les ouvrages d’eau potable sont anciens et leur protection n’était plus suffisante face aux actes de malveillance de plus en plus fréquents et au risque terroriste.

Aussi, le SMEVH a opté pour l’installation de trappes anti-intrusion double capot, conformément aux préconisations de l’Astee.

L’eau potable de la Vallée de l’Hérault en gestion publique depuis plus de 80 ans

Le réseau d’adduction d’eau potable du SMEVH s’étend sur 340 km. L’eau provenant de deux ressources est stockée dans une trentaine de réservoirs. Le réseau primaire est essentiellement constitué de tuyaux en acier. Les canalisations de distribution sont, quant à elles, généralement en fonte.

Pourquoi une haute sécurisation des installations est-elle devenue indispensable ?

La majorité des installations d’eau potable datant des années 50 ou 60 nécessitaient une surveillance particulière face à la recrudescence des actes de malveillance et de vandalisme recensés ces dernières années. Le Syndicat Mixte des Eaux de la Vallée de l’Hérault avait, en effet, enregistré trois dégradations en une seule année.

De plus et surtout, la menace terroriste au regard de la potabilité de l’eau impose une vigilance absolue quant à la sécurisation des ouvrages permettant un accès à l’eau destinée à la consommation.

Aussi, pour répondre à la nécessité de sécuriser les installations d’eau potable (réservoirs, lieux de captages…), le SMEVH a étudié les différentes possibilités disponibles sur le marché.

« Il nous a semblé capital d’entreprendre rapidement des modifications sur nos ouvrages, à commencer par ce qui est pour nous le plus important : la ressource. » Pascal Vié, Responsable Études SMEVH

 

La solution retenue pour assurer la sécurité des installations AEP : une trappe à double capot

La priorité était donc de sécuriser deux puits de captage qui, construits à la fin des années 40 et peu modifiés depuis, ne présentaient pas les garanties suffisantes contre des éventuelles effractions.

Le SMEVH s’est alors référé aux préconisations formulées par l’Astee dans son guide : Protection des installations d’eau potable vis-à-vis des actes de malveillance.

« Une des préconisations est d’installer des trappes à double capot. Nous avons alors rencontré la société EJ venue nous présenter la solution double capot AG DEFENSO®. » Pascal Vié, Responsable Études SMEVH

La trappe anti-intrusion double capot AG DEFENSO® permet effectivement de retarder l’accès aux ouvrages sensibles. Elle est certifiée LPCB, niveau SR4 et dispose de l’agrément CNPP, garantissant la résistance de classe CR4 aux essais manuels d’effraction suivant les normes EN1627/EN1630.

De fabrication française, son importante épaisseur d’acier galvanisé ainsi que son système de verrouillage hautement sécurisé retardent efficacement l’accès à l’ouverture de l’ouvrage sur lequel elle est installée. De plus, son système d’assistance à l’ouverture simplifie et sécurise les interventions des opérateurs.

Une installation rapide et facilitée grâce à l’assistance du fabricant

L’implantation des trappes anti-intrusion a donc été réalisée avec l’accompagnement du fabricant.

«Nous avons été aidés et suivis par une équipe de la société EJ qui était là le jour de l’installation pour répondre à nos questions quant à la pose des trappes.» Pascal Vié, Responsable Études SMEVH

La pose de la trappe AG DEFENSO® a été effectuée en 30 minutes (hors temps de préparation). Deux cadenas ont ensuite été disposés : le premier sur le capot interne et le second sur le capot externe lui-même protégé par un boîtier articulé haute sécurité permettant d’éviter toute tentative de casse à l’aide d’une masse, perceuse ou autre.

Pour aller plus loin, recevez les documents suivants :

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ASTEE (2017) : Protection des installations d’eau vis-à-vis des actes de malveillance – Guide de recommandations, éditions Astee, 79p. Parution : novembre 2017.

L’objectif du présent guide est de proposer une démarche, ainsi que des recommandations types de prévention et d’alerte, dans une approche multi-barrières, permettant d’assurer une prévention minimale des intrusions et des éventuels accès à l’eau ou à en minimiser les impacts.