Face aux tensions énergétiques et aux défis climatiques, les réseaux d’eau potable doivent réinventer leurs modes de pilotage.
L’intelligence artificielle (IA) émerge comme un levier clé pour optimiser le pompage, baisser les coûts et réduire l’empreinte carbone.
Dans le secteur de l’eau potable, le pompage représente jusqu’à 90 % de la consommation d’énergie d’une usine de production. Cette dépense s’explique souvent par un surdimensionnement des équipements, conçus pour répondre à des pics de demande ponctuels.
Résultat : une grande partie de l’énergie est gaspillée au quotidien, notamment lors des périodes de faible consommation.
L’absence de modélisation sur la demande réelle conduit à une régulation excessivement prudente et donc consommatrice. Or, le contexte appelle à plus de sobriété énergétique et de maîtrise des coûts.
La clé de la performance réside dans une approche dynamique, qui remet l’usager au centre du système. En s’appuyant sur des données existantes — pressions, débits, niveaux de réservoirs, horaires de consommation…
Des données qui sont déjà disponibles mais pas suffisamment exploitées. L’intelligence artificielle vient leur donner tout leur potentiel opérationnel.
Utiliser l’intelligence artificielle pour exploiter ces données permet :
L’innovation repose sur la modélisation du fonctionnement des réservoirs (relation hauteur-volume) à partir des historiques de données.
Une fois le comportement du système caractérisé, la solution calcule en temps réel l’autonomie des stockages et planifie les cycles de pompage en privilégiant les heures creuses et en s’assurant de la continuité de service.
L’outil identifie également les meilleurs scénarios de rendement des pompes, sans avoir besoin de recourir à des équipements de sous-comptage coûteux. Les pompes les plus efficaces sont ainsi automatiquement priorisées, pour réduire les consommations.
Le système s’appuie sur un moteur d’intelligence artificielle capable de :
Cette capacité d’adaptation rend la solution particulièrement pertinente pour les exploitants souhaitant stabiliser leurs installations, prolonger la durée de vie des équipements et s’inscrire dans une logique de résilience territoriale.
Les gains sont multiples :
Un retour d’expérience illustre ces résultats : A Valence Romans Agglomération, 1 500 € d’économies hebdomadaires ont été réalisées, soit près de 15 % de réduction de CO₂, tout en conservant un service sans interruption.
L’optimisation du pompage via l’intelligence artificielle s’impose comme une réponse opérationnelle aux défis énergétiques et environnementaux du secteur.
Elle permet d’atteindre un équilibre entre performance, durabilité et maîtrise des coûts, tout en assurant la continuité du service.
Bactéries, turbidité, température : la qualité des eaux de baignade est essentielle. La sonde Proteus permet un suivi en temps réel, déployé à Charleville-Mézières, à Chicago et en Allemagne. Un pas vers une baignade plus sûre et accessible pour tous.
Bayard, spécialiste centenaire des équipements de réseaux d’eau, s’allie à Calasys, expert des solutions numériques, pour relever les défis environnementaux et technologiques. Cette acquisition stratégique donne naissance à une offre complète mêlant savoir-faire industriel et innovation digitale, au service d’une gestion durable des ressources naturelles.
Un an après sa création, le Pôle Aquanova change de président : Didier Vallon succède à Michel Fick. Entre bilan d’étape, ambitions renouvelées et coopérations renforcées, notamment avec Monreseaudeau.fr, le pôle affirme son rôle moteur dans la filière eau.
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