Les raisons du succès du 18ème Carrefour de l’Eau

par | 31 Jan 2017

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Les raisons du succès du 18ème Carrefour de l’Eau

Partenaire d’Idéal Connaissances pour l’animation de 7 focus techniques (parmi les 20 proposés) sur le 18ème Carrefour de l’Eau (#CGLE18), Monreseaudeau.fr a parcouru le salon pendant les 2 jours afin de mettre en avant les produits et acteurs des réseaux d’eau via les réseaux sociaux.

Voici ce que nous retenons de l’édition 2017 du Carrefour de l’Eau :

La recette du succès

Evènement phare du début de l’année pour l’industrie de l’eau et l’assainissement, le Carrefour de l’Eau (ou de sa vraie appelation Carrefour des Gestions Locales de l’Eau) a réussi son pari en attirant toujours plus de monde. En progression constante depuis des années, à la fois sur le nombre de visiteurs mais aussi celui d’exposants, le 18ème Carrefour de l’Eau restera dans les annales des organisateurs pour avoir franchi la barre symbolique des 10 000 personnes (plus exactement 10 200 !) parcourant les allées de ses 3 halls (un de plus que l’édition de 2016!).

On se pose donc légitiment la question de la recette du succès, à l’heure d’internet où Google, Wikipédia, les réseaux sociaux et tous les sites d’informations (dont Monreseaudeau.fr !) alimentent en continu d’information et d’actualité sur la thématique de l’eau et l’assainissement.

Certes le marché de l’eau en France connait une phase de mutation et restructuration, initiée entre autres par la loi NOTRe ou GEMAPI, posant les bases à une nouvelle dynamique et entrainant de multiples questionnements, mais cela ne peut pas tout expliquer.

Le Carrefour de l’Eau est très orienté sur la qualité du contenu de son salon. Cela se traduit par la mise en place de 50 conférences et débats, 20 focus techniques, 4 espaces pour les partenaires privés, 12 parcours thématiques, 1 séminaire scientifique, 1 session dédiée aux élus et 5 villages. Un programme très dense sur 2 jours !

L’ADN de ce salon se trouve aussi dans son organisation en privilégiant des stands limités en taille (pas plus de 36m² !) ce qui permet d’homogénéiser et d’accueillir un maximum d’exposants. On visite donc un salon à taille humaine, sans l’impression qu’un acteur ne domine plus les autres. La mesure du succès d’un stand se fait ainsi au niveau des bouchons dans les allées à la mi-journée ! Sur la toile, elle se mesure par le bruit des tweets, le hashtag #CGLE18 était le numéro 1 de l’actualité Twitter France à 12h le 2ème Jour du salon.

Présence de tous les acteurs des réseaux d’eau

C’est un signe qui ne trompe pas non plus, lorsque tous les acteurs majeurs de l’industrie sont présents, c’est qu’il se passe quelque chose !

Nous retenons l’accueil plutôt bienveillant qui nous a été réservé sur tous les stands. Le monde de l’eau est une grande famille où chacun se respecte et souhaite faire progresser les choses. Il va sans dire qu’il serait important que les investissements de renouvellement des canalisations augmentent pour atteindre un taux de renouvellement annuel supérieur au 0,58% constaté par le SISPEA (voir les chiffres-clé ici).

A ce titre, près de 3 Français sur 10 se disent inquiets de l’état des canalisations d’eau potable qui desservent leur domicile. C’est l’un des enseignements de l’étude Harris Interactive menée à l’occasion du Carrefour de l’Eau (à lire ici).

Pédagogie et formation 

Nous notons les efforts de pédagogie menés par Canalisateurs de France avec l’outil de présentation des réseaux souterrains Canalia (www.canalia.fr). C’est en montrant la réalité du terrain et leur importance que les choses évolueront. Bravo pour cette initiative !

La formation continue sur les techniques et produits est incontournable. Sur ce créneau, l’Office International de l’Eau (OIEau) est en pointe avec un catalogue de plus de 150 formations disponibles distillées par le CFNME (Centre Nationale de Formation aux Métiers de l’Eau) avec 30 formateurs spécialisés et 7 500m² d’équipements techniques et pédagogiques.

Les fabricants, aussi, sont sensibles à ce besoin constant de formation, à l’instar de CTF SAURON qui s’est lancé dans la location de contrôle des soudures PE au miroir grâce à l’appareil BDI développé par ControlPoint. Outre le fait majeur de s’assurer que la soudure est correcte et pérenne, ce système permet via le logiciel de gestion patrimoniale JointManager de veiller à la formation continue des soudeurs.

Autre exemple marquant, le Groupe Claire a mis en place un centre de formation sur le site de Sainte-Lizaigne doté d’un réseau complet de 300m linéaire pour pouvoir faciliter les démonstrations et montrer l’ensemble des produits proposés par le groupe via les entités Sainte-Lizaigne, Hydroméca, HB-Equipements, HB-Industries, DLC-Menesson, UD Access ou encore Fast.

Le point sur les focus

Idéal Connaissances nous avait confié la mission d’assurer l’animation des 7 focus techniques suivants :

  • Focus 5 : « Hypervision, outil de performance et de gouvernance du service public de l’eau » proposé par Schneider Electric
  • Focus 7 : « L’instrumentation connectée au service de la Surveillance des Réseaux d’Assainissements Intelligents» proposé par IJINUS
  • Focus 10 « Mesure de débit pour l’autosurveillance : comment choisir le bon capteur » proposé par Endress+Hauser
  • Focus 11 : « Supa Lock™ d’AVK, le branchement revisité sur 360° !» proposé par AVK
  • Focus 17 «Ne vous contentez plus d’une simple mesure de débit pour vos réseaux d’eaux» proposé par KROHNE
  • Focus 19 « Ergonomie et traitement des eaux : favoriser fiabilité, performance et préservation des ressources » proposé par ERGOTEC
  • Focus 21 « Tuyaux Orientés URATOP Classe 500 pour réseaux d’eau sous pression, fiabilité maximale sur plus de 20 ans d’expérience » proposé par ADEQUA

Ces focus proposés au coeur du Carrefour de l’Eau permettent ainsi aux entreprises participantes de livrer des messages forts au marché à un moment où l’ensemble des acteurs sont réunis.

Il est certain que le but est avant tout commercial pour ces sociétés, aucune illusion à se faire, mais ces présentations présentent néanmoins plusieurs intérêts car elles mettent bien souvent en évidence une contrainte réglementaire (cas de l’autosurveillance) ou de marché (cas du branchement ou de l’érgonomie dans l’environnement de travail) pour mettre en avant :

  • des projets de R&D tel que OSERAI piloté par Ijinus
  • des exemples concrets de mise en application comme l’ergonomie présenté par Ergotec et l’hypervision de Schneider Electric à la Régie Eau d’Azur ou Eau du Ponant
  • des solutions produits comme Supa Lock™ d’AVK ou l’URATOP Classe 500 d’Adequa.

Une date à retenir

Nul doute que la prochaine édition du Carrefour de l’Eau fera encore la part belle à l’information, aux partages et échanges dans l’industrie de l’eau et l’assainissement.

Retenez donc les 24 et 25 Janvier 2018 dans vos agendas !

 

 

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