Premier Tech Eau et Environnement a réuni, le 10 octobre 2025 à Saint-Malo, l’ensemble des acteurs de l’assainissement et de la gestion des eaux pour la deuxième édition de son salon professionnel.
Placée sous le signe de l’innovation, de l’expertise technique et de l’échange, cette journée a offert un cadre privilégié pour partager les avancées du secteur et débattre des enjeux concrets liés à la performance des installations des systèmes d’ANC. Deux conférences, animées par des experts institutionnels, techniques et industriels, ont rythmé la matinée. Elles ont permis de faire le point sur l’assainissement non collectif en 2025 et de présenter les solutions d’infiltration les plus prometteuses pour une gestion durable des eaux usées.
Dans une ambiance professionnelle et conviviale, les échanges ont illustré la vitalité d’un secteur en pleine mutation, où innovation et collaboration restent les maîtres mots.
Première séquence de la matinée, la conférence consacrée à l’assainissement non collectif (ANC) a permis de dresser un bilan lucide de la filière en France et d’ouvrir le débat sur ses perspectives d’évolution à moyen terme.
Alors qu’il n’existe aujourd’hui aucun représentant officiel de l’ANC au sein du gouvernement, ce qui laisse le secteur avancer sans véritable porte-voix institutionnel, les intervenants ont souligné l’importance de clarifier les rôles de chacun, bureaux d’études, installateurs, fabricants, SPANC… et d’aller vers une obligation de résultats, plutôt que de moyens.
Le cadre réglementaire, en constante évolution, peut parfois générer des tensions : son interprétation varie selon les territoires, et les pratiques de terrain s’en trouvent parfois divergentes.
Sous l’effet des nouvelles normes européennes, les exigences sur la qualité et la durabilité des produits augmentent. Dans le même temps, la filière reste fragile.
Face à ce contexte exigeant, Premier Tech Eau et Environnement a rappelé l’importance de l’innovation et des partenariats pour tirer la filière vers le haut.
L’entreprise consacre d’importants moyens à la R&D, avec notamment deux sites dédiés à Saint-Malo et Mèze, et s’appuie sur 250 équipiers en France.
La deuxième conférence de la matinée s’est concentrée sur un sujet au cœur des préoccupations actuelles : l’infiltration des eaux traitées.
Un thème à la croisée des enjeux réglementaires, techniques et environnementaux, où se joue la capacité du secteur à concilier performance hydraulique, sécurité sanitaire et respect du cycle naturel de l’eau.
Les experts réunis ont rappelé que la réglementation actuelle n’interdit pas le rejet, mais qu’elle fait de l’infiltration la solution de référence, dès lors que les conditions du sol le permettent.
L’objectif : réintégrer l’eau dans son milieu naturel, restaurer le petit cycle local et limiter les rejets vers les milieux superficiels.
Cette hiérarchie réglementaire traduit une approche de bon sens : traiter, infiltrer, et ne rejeter qu’en dernier recours, sur justification technique.
Le CSTB a insisté sur la nécessité d’une approche rigoureuse du risque lié aux sols.
Au-delà de la perméabilité, c’est la notion de risque de contact entre les eaux usées traitées et les usagers qui est centrale.
L’organisme rappelle que la durabilité des ouvrages est indissociable de la sécurité sanitaire et de la pérennité des constructions & habitats. Autrement dit, une infiltration mal conçue peut, à terme, compromettre la qualité du sol ou fragiliser le bâti.
Les intervenants ont ainsi souligné l’importance d’un dimensionnement au cas par cas, fondé sur l’étude du sol, la mesure de perméabilité et la maîtrise du colmatage.
Côté industriel, Premier Tech Eau et Environnement a présenté son dispositif FCND (Filière Compacte Non Drainée), une solution d’infiltration naturelle qui permet la dispersion des eaux traitées directement dans le sol, sans drainage artificiel.
L’obtention d’un agrément officiel pour ce type de technologie se révèle particulièrement exigeante, tant les critères de performance, de durabilité et de sécurité sont stricts. Le fait que la FCND ait franchi cette étape témoigne de la qualité technique du dispositif et de la rigueur du processus de conception et d’essais mené par les équipes de Premier Tech.
Une innovation qui illustre la volonté de l’entreprise d’apporter des solutions fiables et durables, adaptées aux réalités du terrain et aux exigences réglementaires françaises et européennes.
À travers ces deux conférences riches en échanges, la deuxième édition du salon Premier Tech Eau et Environnement a confirmé son rôle de rendez-vous fédérateur pour la filière ANC.
Entre cadres réglementaires en évolution, exigences accrues de performance et innovations de terrain, les acteurs ont montré leur volonté commune d’avancer vers une gestion plus durable, plus sûre et plus cohérente des eaux usées domestiques.
Premier Tech poursuit cette dynamique en investissant dans la recherche et la formation, tout en renforçant ses partenariats avec les collectivités, les SPANC et les professionnels du secteur. Ses innovations, à l’image de la Filière Compacte Non Drainée (FCND), témoignent d’une vision de long terme où technicité, durabilité et simplicité d’usage vont de pair.
Plasson propose une solution simple et précise de géolocalisation Classe A : ACTIV’GEO. Une innovation qui facilite le respect de la réglementation, enrichit les SIG et optimise la gestion des réseaux d’eau.
Avec plus de 16 000 capteurs déployés, Veolia et Sewerin proposent une solution de détection continue, sans maintenance, pour préserver la ressource en eau.
En novembre, Strasbourg accueille l’Aquathon 2025. Un rendez-vous pour accélérer vos idées, rejoindre une équipe ou partager votre expertise. Découvrez pourquoi participer à cet événement collaboratif peut faire toute la différence dans la transition hydrique.
Pour recevoir nos articles et actualités, abonnez-vous à notre newsletter mensuelle :
