Quel bilan pour la 1ère édition du Salon EED

Partenaire média de la première édition du Salon EED, Monreseaudeau.fr a eu le plaisir de soutenir cet événement entièrement dédié aux enjeux environnementaux, en particulier dans les domaines de l’eau, de l’énergie et des déchets.

Organisé le 20 mai 2025 aux Sables d’Olonne, le Salon EED a réuni 35 exposants et partenaires, 17 intervenants, 208 visiteurs et permis la tenue de plus de 50 rendez-vous B-to-B via une plateforme de mise en relation.

Retour sur les temps forts de cette journée rythmée par les échanges, les conférences et les solutions concrètes.

Retour sur la 1ère édition du salon EED : une journée tournée vers la transition écologique

Comprendre les enjeux : pourquoi un salon comme EED ?

Le Salon EED (Eau, Énergies, Déchets) est né d’une volonté de transformer les contraintes environnementales actuelles en leviers d’action pour les entreprises et les collectivités. Face à l’accélération des réglementations, à la pression sur les ressources et à la hausse des coûts énergétiques, il devient essentiel de repenser nos modes de gestion. Le salon s’inscrit dans cette dynamique, en proposant une plateforme de dialogue, de solutions et de partenariats.

Dans un territoire comme celui des Pays de la Loire, régulièrement confronté au stress hydrique et engagé dans la transition énergétique, l’initiative a trouvé un écho immédiat. À travers ce salon, les organisateurs ont souhaité mettre en lumière des initiatives locales et nationales, et favoriser la diffusion d’innovations techniques au service de la performance environnementale.

Organisé par la SPL Destination Les Sables d’Olonne, le salon a su réunir autour de lui des partenaires industriels, institutionnels et opérationnels. L’objectif affiché : accompagner la transformation écologique en donnant accès à des outils concrets, en créant du lien et en valorisant les bonnes pratiques.

Une journée riche en échanges et en contenus

Dès l’ouverture à 8h30, les participants ont été accueillis dans un cadre propice aux échanges. La séance plénière du matin a posé les grandes lignes de la transition écologique appliquée aux territoires, avec les interventions croisées de collectivités, d’industriels et d’acteurs institutionnels. Les discussions ont porté sur la nécessité d’une approche globale intégrant sobriété énergétique, économie circulaire et gestion intégrée des ressources.

Tout au long de la journée, des ateliers thématiques ont permis d’approfondir les enjeux spécifiques liés à l’eau, à l’énergie ou aux déchets. Que ce soit sur la réutilisation des eaux, la valorisation des biodéchets ou l’optimisation énergétique des bâtiments publics, ces ateliers ont favorisé un dialogue direct entre les porteurs de solutions et les participants. Chaque visiteur a ainsi pu construire un parcours adapté à ses besoins.

En parallèle, l’espace d’exposition a accueilli 35 entreprises et structures, et les rendez-vous BtoB ont rythmé la journée, facilitant les mises en relation professionnelles. Un cocktail convivial a clôturé l’événement, dans une ambiance dynamique, marquée par l’envie partagée de poursuivre les échanges au-delà du salon.

Le secteur de l’eau bien représenté

Parmi les exposants, le domaine de l’eau a bénéficié d’une belle visibilité avec une douzaine d’acteurs aux profils complémentaires. Affinaqua a présenté ses systèmes de traitement de l’eau. Ekopak France a mis en avant ses solutions de recyclage de l’eau industrielle, favorisant l’autonomie hydrique des sites de production. Montanier, fort de plus de 50 ans d’expérience, exposait des systèmes de lavage, de décontamination, de filtration, de traitement et de recyclage des eaux.

La surveillance de la qualité de l’eau occupait également une place importante. Eurofins proposait ses services d’analyses environnementales, indispensables pour le suivi réglementaire. Spec-Imaging, de son côté, présentait le colorimètre IC-VIS, un outil portable permettant une mesure rapide des paramètres chimiques de l’eau (DCO, Nitrate, Phospores, métaux, etc).

Sur le plan des outils numériques, KS2 présentait sa plateforme collaborative de gestion documentaire de chantier. Elle centralise les dossiers administratifs, les signatures électroniques, les plans, photos et échanges liés à un projet de travaux. Une solution précieuse pour structurer les flux documentaires entre maîtres d’ouvrage, entreprises et sous-traitants.

MAIIA a également retenu l’attention avec deux solutions logicielles complémentaires. Hopii, outil d’aide au pilotage opérationnel, a été conçu pour répondre aux besoins spécifiques des syndicats d’énergie, de l’eau ou de l’éclairage public. Cette plateforme centralise la gestion des interventions, des affaires et des projets, en intégrant les contraintes organisationnelles propres aux gestionnaires de réseaux. À ses côtés, Assainii s’adresse aux SPANC et SPAC pour la gestion des contrôles d’assainissement collectif et non collectif. L’application permet une dématérialisation complète, une traçabilité des interventions et une synchronisation en temps réel, notamment via tablette. Avec une interface intuitive et un haut niveau de conformité réglementaire, MAIIA propose des outils robustes et ancrés dans les usages métiers du terrain.

Les opérateurs majeurs comme Suez et Veolia étaient bien entendu présents pour partager leurs innovations en matière de réseaux intelligents et d’optimisation des services. D’autres structures comme Vendée Eau, Ecoplage (gestion du littoral par drainage écologique), YS Energies Marines Développement (valorisation des énergies marines), complétaient ce panorama varié.

Ensemble, ces exposants ont montré que la filière eau est plus mobilisée que jamais pour répondre aux enjeux environnementaux.