Grâce à une surveillance innovante et à des prélocalisateurs de fuites, Nantes Métropole économise des milliers de mètres cubes d’eau chaque année et atteint un taux de rendement de 91,6%, bien au-dessus de la moyenne nationale de 81,5%.
Retour sur notre première Matinale de l’Eau
Désormais aguerris aux visioconférences et autre webinaires, nous sommes aussi tous conscients de la nécessité, plus que jamais, d’échanger et d’entretenir nos liens pour faire face aux défis d’avenir.
C’est pour cela que nous avons conçu ce rendez-vous 100% digital et 100% interactif qui vous sera proposé chaque trimestre. Pour échanger et apprendre avec une communauté de professionnels du monde de l’eau, au plus près de vos besoins et de vos préoccupations.
Une vision à 360° des enjeux
C’est dans cet état d’esprit que s’est ouverte la matinée en compagnie de Francis Bertrand, directeur général de France Water Team, qui rassemble les 3 pôles de compétitivité du monde de l’eau (voir le replay ici).
A la croisée du monde de la recherche, des industriels de l’eau et des problématiques des collectivités territoriales, il nous a proposé une photographie à 360° des enjeux, connectant sans cesse grand et petit cycle de l’eau autour des enjeux environnementaux, aujourd’hui prégnants chez les citoyen.ne.s comme chez les élu.e.s.
Pointant les conflits potentiels sur les usages de l’eau, notamment entre les agriculteurs et les autres usagers, Francis Bertrand a plaidé pour une gestion intégrée et systémique de la ressource en eau, qui permette d’économiser cette ressource rare et essentielle.
Rappelant ensuite l’importance de la commande publique pour tous les acteurs de l’eau, il a insisté sur la nécessité d’innover pour faire plus avec moins et pour remédier aux investissements durablement trop faibles dans les réseaux.
Même s’ils sont souterrains et donc invisibles, la bonne gestion d’un réseau d’eau participe de l’attractivité d’un territoire, pour peu qu’on mette en avant des choix audacieux, comme celui de faire appel à des fabricants français en circuit court ou celui de tracer l’avancée d’une épidémie à travers les eaux usées (projet Obépine).
Le replay des ateliers
Après ce panorama dense mais très pédagogique, les participants avaient le choix entre 5 ateliers de 45 minutes chacun, pour aborder des thématiques plus spécifiques avec des experts industriels et des retours d’expérience.
Une première session d’ateliers a abordé la question du sous-investissement dans les réseaux d’assainissement, avec Stradal et le centre d’études et de recherche de l’industrie du béton (voir le replay atelier 1 ici). Ainsi que celle du « fabriqué en France » avec Ramus Industrie, fabricant 100% français (voir le replay atelier 2 ici).
Une pause et ça repart ! La deuxième session d’ateliers évoquait trois thématiques : le renouvellement des réseaux avec vonRoll hydro (voir le replay atelier 3 ici), la nécessité de développer un indicateur environnemental avec Antea France (voir le replay atelier 4 ici), ou la gestion des eaux pluviales avec Stradal (voir le replay atelier 5 ici). Trois ateliers, trois enseignements !
Curieux ? Intéressés ? Convaincus ? Rendez-vous le Mardi 3 novembre pour la prochaine Matinale !
Pas facile de conclure de façon synthétique à l’issue de ces 3h d’échanges, de questions et de propositions. C’est pourtant le défi qu’a réussi Francis Bertrand dans la plénière de clôture. Nourri par la Matinale, son propos a évoqué de façon volontariste et enthousiaste les défis d’avenir qui attendent les collectivités (voir le replay ici).
Parmi ceux-là : la numérisation toujours plus grande des réseaux d’eau et d’assainissement et leur intégration à la smart-city, pour une gestion au plus près des usages et des usagers.
Toujours plus équipés, les réseaux d’eau produisent toujours plus de données. Pour quels usages, aujourd’hui et demain ? C’est ce dont nous parlerons le 3 novembre, dans notre prochaine Matinale, à l’occasion de la sortie du tome 2 du livre blanc sur les objets connectés dans le monde de l’eau. Une date à réserver doublement donc !
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