3 choses à retenir du #CGLE 2020, et 1 synthèse de la conférence du Cercle Français de l’Eau (CFE)

par | 14 Fév 2020

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3 choses à retenir du #CGLE 2020, et 1 synthèse de la conférence du Cercle Français de l’Eau (CFE)

Temps fort de chaque début d’année, ce grand rendez-vous des professionnels de l’eau a rassemblé plus de 13700 visiteurs dépassant une nouvelle fois des records de fréquentation, avec une progression de plus de 12% par rapport à 2019.

La 21ème édition du #CGLE en chiffres

  • Une fréquentation en hausse : 13700 participants en 2020, 12400 en 2019, 11400 en 2018, 10260 en 2017
  • Un salon en croissance : 500 exposants en 2020, 480 en 2019, 450 en 2018, 400 en 2017
  • Un contenu en développement : 100 sessions en 2020, 20 en 2000
  • 1 espace rendez-vous speed-meetings
  • 90 sessions focus/conférences/débats
  • 15 parcours thématiques
  • 1 séminaire scientifique
  • 1 session dédiée aux élus
  • 4 villages sur le salon
  • 2 remises de trophées
  • 15 000 m² d’espace
  • 4 halls
  • 30 journalistes présents
  • 2 conférences de presse
  • 6 membres de l’équipe Monreseaudeau.fr sur place les 2 jours + 1 en back-office !

Découvrez notre visite du CGLE en vidéo !

Comme chaque année depuis 4 ans, l’équipe Moneseaudeau.fr était présente à vos côtés, pour mettre en valeur les innovations, les talents, les métiers des fabricants et acteurs des réseaux d’eau potable, d’eaux usées et pluviales.

Durant deux jours, l’équipe Moneseaudeau.fr a parcouru les allées du salon pour capter des vidéos des activités et produits des exposants.

11 focus techniques et 3 tables-rondes ont été animés également provocant de nombreux échanges avec toutes celles et ceux qui font les réseaux d’eau, aujourd’hui et demain.

Que retenir de cette édition, en termes d’innovations et d’enjeux pour le secteur ?

Les objets connectés 

L’équipe Monreseaudeau.fr y a consacré un livre blanc l’an dernier et a eu le nez creux !

Les objets connectés (IoT) sont désormais partout dans le cycle de l’eau et ont été mis en avant sous une forme ou une autre sur beaucoup de stands : mesure des niveaux, données environnementales, détection des fuites, monitoring des réseaux, gestion préventive…

Autant d’applications essentielles dans la gestion du quotidien et la construction de smartgrids dont nous ont parlé fabricants et gestionnaires, conscients que les enjeux de performance rejoignent les préoccupations écologiques et l’adaptation au changement climatique.

 

Téléchargez l’édition spéciale #CGLE du Panorama des objets connectés dans le monde de l’eau !

 

Le prochain chantier : les données dans le monde de l’eau

Puisque l’IoT est désormais une réalité, c’est la donnée le prochain chantier !

Car toutes les données produites par ces objets sont une ressource pour peu qu’on sache comment l’exploiter, la traiter, l’archiver, la monétiser aussi.

De la gestion des nappes phréatiques à l’utilisation de l’eau par les agriculteurs ou au traitement intelligent des eaux usées, les tables rondes menées avec France Water Team ont permis d’explorer cette question à laquelle répondra le tome 2 du prochain livre blanc sur lequel travaille déjà l’équipe Monreseaudeau.fr.

 

2020, l’échéance des élections municipales

Année d’élections municipales et intercommunales oblige, beaucoup questionnements ont été entendus sur la façon dont élus, services publics, gestionnaires et fabricants travaillent ensemble, aujourd’hui et demain.

En particulier sur la façon d’aider le plus efficacement et le plus rapidement les nouveaux élus à se saisir de ces sujets.

Pour conclure, cette édition du #CGLE fut encore riche et un moment fort pour la profession ! RDV l’année prochaine, les 28 et 29 janvier 2021, pour la 22ème édition !

Conférence du Cercle Français de l’Eau : ce qu'il faut retenir du colloque sur la politique européenne de l’eau et des trois débats sur le thème « Municipales : l’eau est-elle un enjeu électoral ? »
  • Si un élu baisse le prix de l’eau, sur le long terme, sa décision risque de nuire à toutes les externalités incluses dans le prix de l’eau : le renouvellement des infrastructures, l’adaptation au changement climatique et la durabilité du service. Inversement, on ne peut assurer le recouvrement des coûts complets prônés par la Directive cadre sur l’eau uniquement par la facture d’eau, qui comprend les redevances des agences de l’eau. Il faut trouver un financement équilibré avec les taxes comme la GEMAPI, et des transferts de type paiements pour services environnementaux.

 

  • Au niveau législatif, après quatre lois en cinq ans sur le transfert aux intercommunalités des compétences eau, assainissement et sur la gestion des milieux aquatiques, il est nécessaire désormais de disposer d’une stabilité institutionnelle, pour clarifier les périmètres des collectivités et des compétences.

 

  • Pour réussir la transition environnementale, il faut créer des solidarités amont/aval et villes/campagnes, afin de financer la préservation de la ressource et les transitions agricoles, environnementales et économiques. Aujourd’hui les inégalités territoriales continuent à se creuser, avec d’un côté le développement considérable des littoraux et des métropoles et l’artificialisation des sols, et de l’autre, la dévitalisation des campagnes qui pourtant financent à elles seules la préservation de la ressource en eau.

 

  • Pour la tarification sociale et le chèque « eau », il serait préférable que les collectivités et les gestionnaires de services d’eau disposent d’un cadre national uniformisé. Cela permettrait une plus grande automaticité des aides et contiendrait les frais de gestion dus à de nouvelles créations de systèmes très locaux afin d’éviter des compétitions inutiles entre les territoires. L’homogénéité entre eux est fondamentale sur le droit pour tous à l’accès à l’eau et à l’assainissement.

 

  • L’accès à l’eau et à l’assainissement qui reste une réelle problématique en France pour les populations les plus vulnérables n’ont pas accès à un abonnement aux services d’eau et d’assainissement (sans domicile fixe, migrants, …). Une réflexion est demandée par les ONG pour améliorer l’utilisation du « 1 % loi Oudin-Santini » à l’international, mais également sur la possibilité de l’utiliser au niveau national.

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