Comment réduire les coûts de surveillance de l’E.Coli dans l’eau grâce aux sondes multi-paramètres ?

L’E.Coli et les entérocoques sont des bactéries indicatrices de contamination fécale présentes dans les eaux naturelles, usées et de consommation.

En France, leur détection est essentielle pour évaluer la qualité sanitaire de l’eau. La réglementation im-pose des seuils stricts, notamment pour les eaux de baignade (directive 2006/7/CE) et l’eau potable (di-rective 2020/2184), avec des analyses régulières afin de garantir l’absence de risques pour la santé pu-blique.

Surveillance de l’eau : un enjeu coûteux mais indispensable

La surveillance de la qualité de l’eau est une priorité pour les exploitants de réseaux d’eau potable, les stations d’épuration et les industriels. Toutefois, les méthodes traditionnelles basées sur des prélève-ments manuels et des analyses en laboratoire représentent un coût élevé en termes de temps et de res-sources.

Face à ces enjeux, l’utilisation de sondes multi-paramètres s’impose comme une solution efficace pour optimiser les coûts tout en garantissant une surveillance fiable et continue.

Les limites des méthodes traditionnelles : des coûts cachés importants

Les méthodes classiques d’analyse de l’eau impliquent des opérations manuelles régulières et des délais entre le prélèvement et les résultats. Ces processus entraînent plusieurs coûts directs et indirects :

• Coût de main-d’œuvre : Les prélèvements doivent être réalisés par du personnel qualifié, mobili-sant des ressources humaines sur le terrain. Une équipe dédiée peut représenter entre 30 000 et 50 000 € par an, en salaires et charges.

• Coût logistique : Le transport des échantillons vers des laboratoires ajoute une charge supplé-mentaire, estimée entre 5 et 10 € par prélèvement, soit plusieurs milliers d’euros par an selon la fréquence d’analyse.

• Délais d’analyse : L’attente des résultats peut retarder la prise de décisions et augmenter le risque de non-conformité. Une analyse en laboratoire coûte en moyenne 50 à 150 € par paramètre me-suré, ce qui peut représenter un budget annuel de plusieurs dizaines de milliers d’euros.

• Coût des incidents : Une contamination non détectée à temps peut entraîner des sanctions ré-glementaires ou des arrêts d’exploitation, avec des coûts pouvant atteindre plusieurs centaines de milliers d’euros en cas de pollution majeure.

L’apport de la sonde multi-paramètres Proteus : une surveillance optimisée

La sonde multi-paramètres Proteus Instruments, permet une analyse en temps réel de plusieurs para-mètres de qualité de l’eau, comme la DCO, la DBO, ou la présence de coliformes. Elles offrent de nom-breux avantages tels que :

• Automatisation des mesures : élimination du besoin de prélèvements manuels fréquents.

• Réduction des erreurs : suppression des biais liés aux variations temporelles entre le prélèvement et l’analyse.

• Optimisation des interventions : détection immédiate des anomalies, permettant une réaction rapide avant qu’un problème ne s’aggrave.

Un retour sur investissement mesurable

Plusieurs sociétés ont déjà intégré la sonde Proteus Instruments dans leur dispositif de surveillance et constaté une réduction des coûts opérationnels.

L’adoption de la sonde Proteus permet de réduire les coûts liés aux prélèvements et analyses en laboratoire, représentant une économie annuelle estimée entre 20 000 € et 50 000 €, selon la taille de l’installation.

Conclusion

La sonde multi-paramètres Proteus Instruments permet de fiabiliser la surveillance de l’eau tout en optimisant les coûts. En limitant les opérations manuelles et en offrant une réactivité accrue, elle s’impose comme un levier stratégique pour les exploitants.